Non, ce n’est pas un kamoulox : juste une référence au titre du premier extrait tiré du nouvel album de Bertrand Burgalat, l’enfant sur la banquette arrière. Le morceau qui évoque les très anciens travaux du patron de Tricatel pour Michel Houellebecq se trouvera sur l’album Les Choses qu’on ne peut dire à personne, dont la sortie est prévue le 19 mai.
Quoi d’autre ? Pas grand chose. La voix de Burgalat chantonne/parlotte tandis que mouline à l’arrière-plan un accompagnement dandy ultra-soigné et synthétique. On reconnaît un beat très gainsbourien et la nonchalance crâne caractéristique de Burgalat. Les textes sont soignés, inspirés, renvoyant à l’éternelle singularité du personnage. La richesse des comparaisons évoque les associations absurdes mais savoureuses d’un Stephen Jones ou un existentialiste en roue libre. Le titre est probablement un peu long pour ce qu’il a à dire mais donne envie de découvrir cet album annoncé comme intime et personnel. Burgalat, outre les compositions qu’il signe entièrement, chante sur cet album des textes écrits pour lui par Hélène Pince, Blandine Rinkel ou encore Laurent Chalumeau pour la chanson qui donne son titre à l’album. Cet album est son premier depuis Toutes Directions, sorti il y a cinq ans.
02. È l’ora dell’azione
03. Le Zéphyr
04. Diagonale du vide
05. Sur les plages de la vie
06. Les choses qu’on ne peut dire à personne
07. Étranges nuages
08. Tombeau pour David Bowie
09. L’enfant sur la banquette arrière
10. Tribunes au couchant
11. 36 minutes
12. Tour des Lilas
13. Ultradevotion
14. Son et lumière
15. Musées et cimetières
16. Hologramme
17. Cœur défense
18. Un ami viendra ce soir
19. Étude in Black