Marre des pop-songs balancées en moins de trois minutes et oubliées en moins de temps que ça ? Les structures convenues et éculées vous lassent ?
Vous pouvez, au choix, réécouter l’intégrale de Labradford et de Pan American (ce qui peut vous emmener loin dans la nuit et vos songes), vous noyez dans la discographie aquatique de Loscil – et de grand nombre de disques parus sur le label américain Kranky.
Ou bien encore prêter l’oreille au prochain disque de Benoît Pioulard.
Après une escapade chez Kranky (justement), le voilà de retour dans le giron de Morr Music chez qui il avait publié les albums d’Orcas avec son compagnon Rafael Anton Irisarri, pour un EP comportant quatre titres et baptisé Noyaux. Arythmie, flux et reflux, ondulations sinusoïdales, réflexion et bruissement sont au menu de la longue plage instrumentale offerte en écoute. Toujours minimal mais toujours aussi fascinant, ce disque est un hommage de Thomas Meluch (de son vrai nom) à sa famille.
Sortie le 6 novembre en format digital.
Photo par Jake Muir.