The Wedding Present sortira son nouvel album Going, Going le 2 septembre, ce qu’on sait depuis le mois de juin. La production a été amorcée via une plateforme de financement participatif et le lancement officiel interviendra avec une série de concerts au Royaume-Uni où les vingt titres qui constituent l’album seront interprétés dans l’ordre et tels que les a imaginés David Gedge, c’est-à-dire reliés les uns aux autres et accompagnés de petits films qu’il a réalisés avec Jessica Mc Millan, sa compagne, photographe et attachée de presse du groupe depuis quelques années. Après Bear, livré en écoute il y a deux mois, le Wedding a présenté il y a peu un nouveau morceau, Rachel, qui s’inscrit dans la lignée des titres emblématiques du groupe consacrés à l’amour… et aux filles. Sur un schéma similaire à des dizaines d’anciens morceaux, Gedge promet l’amour éternel à sa conquête du jour, l’invite à boire du champagne, à dormir à la belle étoile tout en savourant l’écoute de leur chanson… C’est beau, ce n’est pas neuf mais ça marche toujours aussi bien. Les guitares sont folles, la voix intacte et l’enthousiasme romantique du grand homme (qui a fêté ses 56 ans en avril) ne semble pas s’estomper quand il s’agit de décrire le transport amoureux.
Going, Going est le 9ème album de The Wedding Present après Valentina, sorti il y a quatre ans déjà, qu’on avait trouvé en retrait par rapport à leur dernier chef d’œuvre en date, le sublime El Rey (2008). Pour les amateurs du groupe, on conseillera pour patienter d’aller se plonger dans la discographie live du groupe qui s’étoffe chaque année de quelques additions bienvenues et tout récemment de la réinterprétation sublime proposée par Cinerama (le second groupe de Gedge, dérivé du Wedding mais moins rock) de Valentina justement. Le disque se commande en ligne sur le site du groupe. Pour le reste, on retrouvera forcément le groupe par chez nous un de ces jours, le Wedding ayant pris ses habitudes économiques depuis quelques années pour financer ses nouveaux enregistrements de tourner chaque année en Europe et aux États-Unis. On peut y aller les yeux fermés : les concerts du groupe préféré de John Peel étant à chaque fois des modèles d’intensité et de professionnalisme mêlés.
