Combien de clics et de fadaises entendues avant de tomber là dessus ? La découverte de Grassfight récompense quelques heures perdues à fureter sur la toile.
Le combo texan exilé à NYC a d’abord autoproduit deux EP (Icon – 2011 et Icon 2 en 2012), disponibles sur le site bandcamp du groupe. Comme beaucoup de groupes ayant fait l’objet d’une décongélation rapide, leurs compositions formatées post-punk / new-wave galopaient avec un air bravache mais s’avéraient un peu trop grasses et linéaires pour prétendre l’emballage final qui permet de se démarquer sur la ligne d’arrivée.
Avec Please Don’t Tell, Grassfight est au contraire affûté et élégant. La chanson est irrésistible comme l’était PDA d’Interpol (la version de 2000, parue chez Chemikal Underground). Hargne distanciée, ligne de basse abyssale et motif répétitif en spirale étourdissent les sens, le quatuor a (re)trouvé la formule magique.
Mais ce qui est encore plus excitant, c’est que le reste du EP qui doit paraître le 09 octobre sur Cold Records dévoile d’autres facettes de ce groupe, plus shoegaze, qu’on va les garder à l’œil.
Juste une chose : merçi pour le job fourni !
Une des plus belles claques de 2015 : a diffuser of course ds l emission des que possible !
Moi aussi, je ne me lasse pas de ce EP ! C’est une super découverte… je ne sais pas si le EP qu’ils devaient autoproduire est déjà disponible par contre.