Cockpit, quel cockpit ? Ils font des avions à réaction décapotables maintenant ?
Parce que c’est bien le sentiment qui se dégage à l’écoute du premier album de ces adeptes de video games, d´alpinism, et autres réjouissances de haut vol plus ou moins onanistes de type recreation ou autofella…
Non, nous ne céderons pas à l’étiquetage générationnel, ni à la tentation facile de name-dropper un blondinet Californien multi-instrumentiste fan de grosses guitares et mur du son à 110dB.
Quoiqu’il en soit, Cockpit aligne pour son premier album onze morceaux de béton brut qui savent ne pas dépasser les deux minutes si ce n’est pas nécessaire, sans pause ni respiration. Résultat. Efficacité, fulgurance, et intensité… et élégance quand les quatre hurluberlus n’y ajoutent pas, entre autres, une petite dose de surf-pop (Chimera), un soupçon de psychédélisme (Avalon) ou de cold wave (Guerre immunitaire). Tout un poème où les Mites & Légendes perforent le tympan et trouvent une place bien au chaud, en fonction des titres, entre Metz, A Place to Bury Strangers et Burning Heads (?).
Oui parce qu’ils sont Français par dessus le marché, l’eussiez-vous cru ? ou Bordelais devrais-je dire. Mais ceci explique peut-être cela.