C’est un joli mot ravine. Il justifierai presque à lui seul que l’on s’intéresse au premier album de Sébastien Polloni dont la sortie est imminente. C’est le jeune label Les Imprudences – joli nom aussi, une fantaisie militante sans doute – qui décache ce garçon aux faux airs de Stéphane Rousseau… Sur la pochette du disque tout du moins.
Le clip au énième degré de Dis-moi dément cette proximité physique avec l’humoriste hâlé et québecois. Dis-moi fait le job. C’est peut-être le titre le plus attrape-oreille du disque, une chanson manufacturée à la Beaupain, même si on a parfois l’impression que son auteur s’arrime facile.
Une écoute du disque dans son entièreté balaiera cette sensation. On se rendra compte aussi qu’il y quelque chose de Murat chez Polloni, notamment dans sa façon de dire « les hommes du ressac » sur Les Hommes Au Révolver. Les deux hommes sont auvergnats…
Petite précision : il ne faut surtout pas monter sur ses grands chevaux à la vision du clip… Les apparences sont parfois trompeuses.