Grand Blanc a enfin clippé Les îles, l’une des plus belles chansons de son répertoire. Celle-ci ouvre Image au mur, deuxième album studio du quatuor par l’année dernière.
Andréa Montano filme sobrement le groupe quelque part sur un rivage, avec jusque ce qu’il faut de vague à l’âme…
Sont les naufragés, sont les sirènes
De l’oubli à la peau lisse
Et les sillages de plus en plus vagues, de plus en plus lents, de plus en plus lisses ?
Où sont les sables sont les mirages
Des nouveaux mondes
Après les bouts du monde et les précipices ?
En attendant les rivages
On tourne sur nous-mêmes,
Tourne sur nous-mêmes,
Tourne comme des hélices
Ainsi sois-tu
Ainsi soient-ils perdus
Les secrets qu’il vaut mieux laisser
Laisser aux îlots
Mon cœur, où sont les îles
Où sont les illusions perdues
Sont-elles un îlot
Mon cœur, où sont les îles
Où sont les illusions perdues
Sont-elles une île perdue ?
L’océan où je m’abîme est-il
Plus grand qua la mer indocile
Où je déferle, où je me brise ?
Ainsi sois-tu,
Ainsi sois-tu mon île perdue
À jamais déserte, à jamais vierge
À jamais vertu.
Qu’un souffle me porte encore auprès des plages
Aux heures d’affluence assaillies de sauvages
Je sais qu’elles ne seront plus
Jamais mon île perdue
Jamais mon îlot
Mon cœur, où sont les îles
Où sont les illusions perdues,
Sont-elles un îlot
Mon cœur, où sont les îles où sont les illusions perdues
Sont-elles une île perdue?
Ô, mon île
Où sont les cœurs
Perdus en archipels
En milliers d’îlots
Mon cœur Où sont les îles
Où sont les illusions perdues
Sont-elles une île perdue?
Sont-elles une île perdue?
Sont-elles une île perdue?
Sont-elles une île perdue?
Sont-elles une île?