[Clip] – Le duo Vidéoclub anime son enfance

Vidéoclub
Photo : Aube Perrie et Louise Mekylla

Revoilà Vidéoclub, soit les deux oisillons de la pop française qui font passer les Pirouettes Annéciennes pour des vétérans. Adèle Castillon et Matthieu Reynaud, pas encore quarante piges à eux deux, regardent déjà derrière eux.

Après En nuit et Mai, le duo livre une nouvelle chanson qui le révèle un tantinet nostalgique.

« En composant Enfance 80 nous nous sommes rendus compte que la musique avait le goût du passé.  Nous avons donc voulu rendre hommage à notre enfance, éprouver notre volonté de profiter de cette période simple et sans problème, tout ça dans un esprit très 80 », écrit le jeune couple.

Une évocation mise en scène dans clip réalisé et animé par Johan Chiron et Sophie Girard, auteurs pour L’Incroyable Studio (Happ’ly Family, Silicon vallée), avec le concours de. Le concept-art d’ Anne Marmion.

Vidéoclub se produira le 02 octobre 2020 au Trianon (Paris).

Les paroles de la chanson :

J’ai touché l’enfance de mes doigts encore feutrés
Ressassé cette histoire comme si je l’avais rencontrée
La vraie belle nouveauté c’est celle qui ne vieillit pas
Celle qui nous garde les ciels pastels, l’orage quand il fait froid

Je laisse aux autres les demain
Moi je prends que les maintenant
Si c’est pour penser la fin
Compte sur mes rêves d’enfants
Je laisse aux autres les demain
Moi je prends que les maintenant
Si c’est pour penser la fin
Compte sur mes rêves d’enfants

Petite, je fuis le temps, déjà peur des convenances,
Et la vraie étoffe des gens, c’est fou tout ce qu’ils pensent;
c’est triste toute cette méfiance, faudrait suivre l’avion en papier,
Hurler pour s’envoler surtout quand on pense au passé

Je laisse aux autres les demain
Moi je prends que les maintenant
Si c’est pour penser la fin
Compte sur mes rêves d’enfant
Je laisse aux autres les demain
Moi je prends que les maintenant
Si c’est pour penser la fin
Compte sur mes rêves d’enfants

J’regrette mon adolescence
Et pourtant c’est pas fini
Quand t’es petit y’a la méfiance
Puis après vient le mépris
Y’a des jours où ça va mal
C’est que t’oublies quand ça va bien
Les adultes ils crient, ils râlent
Disent des choses qui servent à rien
Tu passes ta vie dans le passé
Et pourtant c’est pas si beau
Tu te souviens des jours usés ?
Des mois de mai, des batailles d’eau
Faut s’y faire t’es juste grand
Y’en aura plein tu verras
Des belles choses, des bons moments
Quand c’est fini tu regretteras

Je laisse aux autres les demain
Moi je prends que les maintenant
Si c’est pour penser la fin
Compte sur mes rêves d’enfant
Je laisse aux autres les demain
Moi je prends que les maintenant
Si c’est pour penser la fin
Compte sur mes rêves d’enfant

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