Matthieu Malon, notre ami bienveillant, nous invita il y a quelques semaines à nous intéresser à Julia Jacklin. Il faut dire que l’auteur du remarquable et très pot de colle Sur la dune a une affection particulière pour les songwriteuses originaires des antipodes, qu’elles se prénomment Courtney ou Aldous.
L’Australienne Julia Jacklin a publié à l’automne Don’t Let The Kids Win (via Polyvinyl Records et en écoute intégrale ci-dessous), un premier album impeccable pas si éloigné du travail de quelques ainées américaines (Sharon Van Etten, Angel Olsen).
Sur la pochette, la musicienne – qui grandit au cœur des Blue Mountains et qui se mit au chant grâce à… Britney Spears – a des allures de college girl. Le disque raconte ça d’ailleurs : le passage à l’age adulte d’une jeune femme qui se rend compte qu’il va falloir se prendre en main pour réussir sa vie.
Si l’album, avec ses accents country, est assez enlevé, son auteure sait aussi tanner l’émotion de ses auditeurs, notamment lorsqu’elle se livre presque seule et en live. C’est le cas dans la session Bruxelles Ma Belle enregistrée dans la capitale Belge, à l’intérieur et à l’extérieur de l’église Saint-Jean-Baptiste-au-Béguinage. Ici, Julia Jacklin sublime deux titres : L.A Dreams et Don’t Let The Kids Win.
Il sera possible – pour les plus chanceux d’entre vous – de découvrir cette merveille le 21 février au Café de la Danse à Paris. La chanteuse ouvrira alors pour le magicien Andy Shauf.
Julia Jacklin – Don’t Let The Kids Win
Photo extraite de la session.