Les amateurs de drone music, de pop pastorale, d’éléctro contemplative savent qu’il faut toujours rester à l’écoute du label grec Sound In Silence, pourvoyeur de petites pièces artisanales précieuses (Absent Without Leave, Port-Royal, Amp, bvdub, The Gentleman Losers, etc.) .
Cette fois-ci la jolie surprise se nomme MIS+RESS. Derrière ce nom qui donne envie de fredonner la parfaite scie Mistress des Red House Painters se cache Brian Wenckebach, qu’on a déjà entendu au sein du duo shoegaze Elika ou encore Thee Koukouvaya (auteur d’un monolithique album d’ambiant sur Sound In Silence, également).
Par rapport à ces projets, MIS+RESS lui permet de développer une approche plus incarnée, quand bien même la musique de l’Américain reste entièrement instrumentale et contemplative. Au-delà des plages de guitares vaporeuses bâties autour d’une guitare réverbérée tissant un motif répété à l’infini comme le single In Cases Of Bewitchment, grandement influencé par les travaux guitaristiques de The Durutti Column, Dispellers comprend également de beaux exercices sur la matière sonore qui ravira les fans de July Skies voire de Bark Psychosis.