Brûlure / Deuxième Degré
[Autoproduction]

8.5 Note de l'auteur
8 Note d'hippo
8.3

Brûlure - Deuxième degréBrûlure, duo qui incendie la scène française, a livré une deuxième salve d’haïkus electroclash. On avait kiffé Premier degré, on reçoit la suite, Deuxième degré donc, avec le même enthousiasme. Et il fort probable qu’à la troisième on ne cautérise plus.

Brûlure, souvenez-vous, c’est Rita Zaraï à la plume, Matthieu Malon au manche. Une distribution inattendue pour un brulot qui pique (mais c’est tellement bon), un manifeste pas flambeur pour deux sous qui s’écoute sans Biafine.

On ne sait pas comment la paire s’agite, comment elle s’articule pour produire ces opus qui laissent l’auditeur au bord de la petite mort. Tout est dans la concision dans cette proposition : les haïkus bien sûr, la durée des morceaux et la brachylogie des titres (excepté le traitement de ferveur dont bénéficie Barney Sumner, frontman joyeux drille de New Order et monomanie de Rita). Mais ces courts-métrages poético-sonores fabriqués façon coitus interruptus s’avalent comme du petit lait.

Brûlure colle à l’actualité. Il est fort probable que la paire ne s’enflamme pas plus que ça pour le Nobel de Littérature récemment attribué à Dylan. On l’entend dans le corrosif et bien nommé Dylan :  « Bob Dylan est mort avec l’électrique comme Claude François et sa trique ». Brûlure est peut-être politique, mine de rien. On est sérieux. Vraiment.

La suite après la sortie du volume 3 prévu pour novembre…

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