The Vaccines défie Weezer en duel « bad pop »

 

The VaccinesOn avait retenu cette citation du chanteur de The Vaccines qui parlait de leur quatrième album, Combat Sports, comme d’un disque « dans la veine des superstars des années ’70 et ’80 comme Big Star, Todd Rundgren et Guided By Voices, ce genre de trucs ». On ne sait pas à quoi va ressembler le suivant mais on a eu beau écouter le morceau deux fois (faut pas pousser non plus), il est tout à fait possible que le groupe ait renouvelé sa garde-robe sonique.

Avec cet Headphones Baby, le groupe de Justin Young semble en effet défier les Américains Weezer (qui viennent de sortir leur affreux Van Weezer, hommage raté à la musique hard rock des années 80) sur le terrain de la bad pop kitsch et sautillante dont on ne sait jamais si elle est jouée et composée au premier ou au 36ème degré. Le nouveau single est taillé pour les cours de collèges avec ses guitares saillantes, sa production en 5D, son entame rentre dedans et son refrain entêtant et putassier. Pas la peine de faire la fine bouche cependant. Headphones a beau être insupportable, il a aussi des aspects assez cools et des paroles plutôt marrantes et intéressantes, bien au dessus du niveau habituel de ce genre de rengaines.

We’re melancholy, and hyperbole
Assimilated, but not related
The morning hit me like a violent crime would
I cried for help and all my time, just stood there

I want attention on one dimension
Just do the moon-walk right out of small-talk
I can’t apologize with no thesaurus
Why go from beaters when those people bore us?

I wanna live inside your headphones, baby
I wanna live inside a world, wherever you are
I wanna live inside your headphones, baby
Headphones, baby, headphones, baby, headphones baby, headphones, baby
(I wanna live inside your head)

Passés du statut de petit groupe indé qui monte à celui de vrai gros espoir mainstream qui a écoulé quelques millions de disques, The Vaccines fait partie de ces groupes dont on a attend pas forcément grand-chose mais qui peuvent surprendre agréablement par intermittence. Du cinquième album, on ne sait pas grand chose pour le moment : ni date, ni titre. Mais il s’annonce comme un disque feel good et conquérant, capable de faire oublier la morosité du moment.

Crédit photo : Wikimedia.

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