Salué par la note plutôt rare chez nous de 9,9/10, le premier album du New-Yorkais Philip Goth, My Debut Novel, marque l’entrée en piste de cet ancien bassiste folk devenu le seul maître à bord d’un groupe dont il est l’unique membre.
Avec des moyens minimalistes, une guitare, une voix qui tremble et un synthé, Josh Rawson (son vrai nom) signe un disque qui éblouit par sa noirceur et sa radicalité. Entre la poésie acide des Silverjews, le dénuement (presque gênant) d’un Daniel Johnston sain d’esprit, Philip Goth signe l’un des disques les plus fins et intimes que le rock américain a produit depuis longtemps. Sombre, dépressif mais aussi cocasse et plein d’histoires et d’anecdotes que l’auteur a recueillies, entendues ou vécues, le disque est également un disque d’écrivain qui rappelle les portraits que dessinait Lou Reed de la faune new-yorkaise, underground et perdue, de ses débuts.
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Dans quel groupe évoluait, avant d’entamer une carrière solo, le chanteur de Phil Goth ?
