Il y a tellement de groupes qui ont opté pour le patronyme de Frost (ou encore Froth) qu’on s’y perd. Un vrai cauchemar pour le référencement. Celui qui nous intéresse aujourd’hui porte un tréma et n’a rien à voir avec un groupe de heavy-metal (ni un film, ni une marque de céréales, ni un collectif de climatologues scandinaves). Fröst est un nouveau projet, à la discographique jusqu’alors vierge, mais ne réunissant pas les perdreaux de l’année puisqu’on y retrouve Johanna Bramli (qui a intégré le groupe Imitation Electric Piano, un groupe fondé par Simon Johns, bassiste de Stereolab, et qu’a rejoint aussi le claviériste du groupe) et Steve Lewis, soit l’un des piliers de Fujiya & Miyagi (il est à la programmation, aux synthétiseurs et à la production – il fait même les chœurs). Si on prend la peine de décliner le pedigree (élogieux) des deux musiciens installés à Brighton, c’est que cette carte de visite permet de cerner dans quel registre œuvre le duo (qui a semble-t-il recruté une copine mais qui n’est pas mentionnée) avant même d’avoir pu écouter leur premier album, baptisé Matters et qui paraîtra leur propre label, Lost Room Records, le 28 septembre. Leur single Record Still Spinning sonne exactement comme la somme de ces influences et expériences. Comme du Broadcast sous ecstasy donc. D’autres chansons de l’album devraient être chantées en Français et on a hâte de les découvrir.
Mots-clés de l'article
Broadcast, Fröst, Fujiya & Miyagi, Imitation Electric Piano, Lost Room Records, Stereolab
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