On avait déjà repéré SPARKLING grâce à un EP, certes à la diffusion assez confidentielle, mais hautement malin et bien exécuté : This Is Not The Paradise They Told Us We Would Live In (2017 – Popup-Records). Un véritable condensé d’abécédaire de post-punk moderne.
Depuis les Allemands ont été ferrés par Kitsuné Musique – ce qui devrait leur assurer une bien meilleure audience. En tout cas, la turne parisienne a mis les moyens puisque leur premier album I Want to See Everything (Vitamin A Records) qu’on attendra frénétiquement jusqu’au 23 août a été enregistré par Andy Ramsay de Stereolab et mixé par Jimmy Robertson (Arctic Monkeys, Foals, Depeche Mode). Oui, rien que ça. Et autant dire que le boulot derrière la table de mixage s’entend sur le tonitruant single We Don’t Want It. Cette bombinette, portée par une rythmique hypnotique et une guitare aigrelette qui vrille le cerveau, nous fait expulser des « ha » et trémousser comme des furieux. Ça ressemble à un hold-up qui pourrait permettre à SPARKLING d’empocher le magot après lequel certains courent depuis longtemps (une quête que certains comme les Français de Nelson ont même abandonné par dépit).
Crédit photo : écoute chérie, Paris