On ne peut pas s’empêcher de vous renvoyer vers la page Soundcloud d’American Laundromat où l’on retrouve notamment en intégralité depuis quelques mois le plus fabuleux tribute consacré depuis dix ans à The Smiths. Mais l’actualité du jour sur le label américain, c’est la mise en ligne d’un des morceaux les plus attendus de la compilation SAY YES! consacrée à Elliott Smith et qui sortira dans les prochaines semaines : la version du Waltz #2 de Smith par Jay Mascis, co-fondateur et chanteur de Dinosaur Jr.
Cette compilation sera l’un des cadeaux qu’on offrira à Noël à n’en pas douter. Le casting est impeccable et incroyable : Lou Barlow, Tanya Donelly, Yuck, Amanda Palmer (Dresden Dolls) ou encore Juliana Hatfield et Waxahatchee, notre sauvageonne chouchou. Pas mal de grands noms du rock indé se sont penchés sur l’œuvre du compositeur américain disparu depuis le 21 octobre 2003, il y a déjà treize ans. Dans la collection de titres d’Elliott Smith, Waltz #2 a un statut un peu particulier. Les fans la considèrent comme la plus belle chanson du chanteur, sa plus séduisante et la plus emblématique de son art. A l’époque, le titre avait été choisi comme premier single pour le lancement de l’album XO, sorti chez Dreamworks à l’été 1998. Parce qu’on peut se le permettre, et plutôt que d’en parler bêtement, on se contentera d’en reproduire ici le texte intégral. La version de Jay Mascis est magnifique de subtilité et un très bel hommage. Elle dit en creux tout le talent du chanteur et sa sensibilité. On n’avait pas besoin de cette reprise pour s’en persuader. Mais cela ne fait pas de mal de le réaffirmer encore et encore. Valser avec Jay Mascis jouant du Elliott Smith.. en silence, cela nous rendrait presque joyeux. Joyeusement cons et vivants.
First the mic then a half cigarette
Singing cathy’s clown
That’s the man that she’s married to now
That’s the girl that he takes around town
She appears composed, so she is, I suppose
Who can really tell?
She shows no emotion at all
Stares into space like a dead china doll
I’m never gonna know you now, but I’m gonna love you anyhow
Now she’s done and they’re calling someone
Such a familiar name
I’m so glad that my memory’s remote
‘Cause I’m doing just fine hour to hour, note to note
Here it is, the revenge to the tune,
« You’re no good,
You’re no good you’re no good you’re no good »
Can’t you tell that it’s well understood?
I’m never gonna know you now, but I’m gonna love you anyhow
I’m here today and expected to stay on and on and on
I’m tired
I’m tired
Looking out on the substitute scene
Still going strong
XO, mom
It’s ok, it’s alright, nothing’s wrong
Tell mr. man with impossible plans to just leave me alone
In the place where I make no mistakes
In the place where I have what it takes
I’m never gonna know you now, but I’m gonna love you anyhow
I’m never gonna know you now, but I’m gonna love you anyhow
I’m never gonna know you now, but I’m gonna love you anyhow