En pleine période confinement, nous réécoutions souvent les classiques de Laetitia Shériff – un baume au cœur. Tout en se disant que le dernier disque de cette grande dame, inusable Pandemonium, Solace and Stars, remontait déjà à 2016. Certes, l’année suivante, la Shériff nous offrit un EP d’envergure (The Anticipation) ; mais trois années sans nouvelle, voilà qui semble long pour un peuple de fans.
Disons-le autrement : Laetitia Shériff nous manquait, terriblement. En cette année merdique, nous espérions… sa présence, son réconfort, son incroyable façon de faire hurler les guitares tout en ayant l’air de nous offrir des mots d’amour (ou l’inverse). À vrai dire, nous étions à deux doigts de lui écrire une lettre sur le mode : « chère Laetitia, nous avons besoin de vous… ».
Grand rayon de soleil 2020 (l’unique ?) : Laetitia Shériff est de retour le 6 novembre prochain avec un nouvel album, Stillness (Yotanka Records). Il est encore trop tôt pour en parler, mais, à chaud, les premières écoutes laissent planer une atmosphère d’urgence contemporaine, de totale liberté rock. Entre un très fédérateur People Rise Up, un Pamper Yourself folk apaisant ou un Go to Big Sur déjà promis à la postérité, cet album recueillera l’unanimité. Flamme sacrée.
Épaulée par le fidèle Nicolas Courret et l’important Thomas Poli, Laetitia dévoilera un premier titre en numérique le 25 septembre (le bien nommé People Rise Up). Avant de sortir un Stillness que l’on commence à écouter en boucle, parce que vital, proche de l’auditeur, en osmose avec cette honnêteté rock qui nous travaille toujours au corps et aux tripes (et nous incite à continuer d’écrire sur la musique). Artiste primordiale.
Vidéo en entête : Where’s My I.D ?, extrait du EP éponyme paru en 2012.
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