A période particulière, dispositif particulier. Chaque jour, on pioche un disque au hasard dans notre discothèque et on en parle très rapidement de mémoire pour en dire du bien ou du mal, ce qu’il représente pour nous ou pas… si on s’en souvient… Aujourd’hui, c’est Mike Giffts, notre chanteur chouchou et homme à tout faire chez Tristesse Contemporaine, Camp Claude et autoentrepreneur sur Rocket Mike qui partage rien moins que l’un des chefs d’œuvre du rock anglais des 40 dernières années.
C’était en 1989, le début du deuxième été de l’amour. J’étais à The Astoria à Londres, une salle et un club malheureusement fermés depuis.
Au rez-de-chaussée, une grande fête se déroulait, sans aucun doute alimentée par mille kilos d’extase.
Je suis monté à l’étage et il n’y avait qu’un DJ jouant seul dans la salle du club. J’ai été instantanément hypnotisé par ce qu’il jouait.
J’ai demandé au DJ ce que c’était et, le visage barré d’un sourire qui en disait long, il a lancé : « C’est quelque chose de très fucking spécial….
Ça s’appelle Fool’s Gold de The Stone Roses.«
Mike Giffts, auteur de ce souvenir, est chanteur, compositeur, musicien, membre de Tristesse Contemporaine et de Camp Claude. Il œuvre aussi en solo sous le nom de Rocket Mike.