Ces types seraient anglais ou américains que Delorean serait devenu l’un des groupes les plus bankables des années 2000, pouvant prétendre au trône de Metronomy, et trusterait toujours les têtes d’affiche des festivals estivaux. Sauf que le groupe est né à vingt bornes de San Sebastian, sur la côté Basque, côté espagnol. Les amateurs de surf fréquentent assidûment le coin depuis des lustres, les hipsters ont appris à le connaître depuis que le quatuor s’y est formé au tout début du siècle.
Depuis, les garçons ont largement transgressé le cadre rétro-futuriste que leur nom suggérait (référence à Retour Vers le Futur et la DeLorean DMC-12 qui reste la bagnole la plus incroyablement excitante du début des 80’s). Leur discographie a pris une nouvelle tournure depuis leur signature sur True Panther Sound, la sous-division du surpuissant label Matador qui produisit leur 5éme et 6éme album (Subiza – 2010 et l’acclamé Apar – 2013).
Pourtant, le groupe a opté pour l’indépendance et leur nouvel album auto-nominatif sortira le 22 juin, sur leur propre structure baptisée Phlex.
Pour annoncer la couleur (fluo), Delorean a déjà balancé deux extraits. L’un, Muzik, produit par le l’espagnol Pional qui a remixé The XX ou The Rapture, est une machine à danser, les bras en l’air, le sourire aux lèvres en tentant d’approcher une superbe créature qui illumine le dancefloor. Le second, Contra, qui est passé par les mains expertes de Chris Coady (connu pour avoir produit entre autres Yeah Yeah Yeahs, TV On The Radio, Grizzly Bear, Beach House, Blonde Redhead, …) s’avère parfait pour la fin de soirée en mode solo (après avoir essuyé un gros râteau par ladite créature fantasmagorique).