Matthieu Malon (photo : Stéphane Merveille), l’idole orléanaise a des envies de plages et d’embruns. Cela tombe bien, on est quasi à la veille du grand raout estival. Comme le garçon n’a pas envie que ces aficionados se morfondent à compter les grains de sable, il leur propose un petit devoir de vacances exprimé ainsi sur son site internet :
(…) Afin de préparer la prochaine vidéo support (un clip quoi) d’une des chansons de mon prochain disque, je vous propose de vous associer à sa réalisation.
Pour cela j’ai besoin de vidéos de plages. Mais alors uniquement de plages. Du sable, des dunes, des roseaux sauvages, la mer, le sac et le ressac, l’écume, les algues… tout ce que vous voulez du moment que ça se passe sur une plage. Je n’ai pas forcément besoin qu’on voit plein de gens en maillots de bains ou à poils, ça peut même être une plage déserte au petit matin, ou le soir au coucher du soleil. Mais j’ai besoin qu’il fasse beau sur les images (enfin pas de pluie ni d’orage). Je n’ai pas non plus besoin d’un film déjà monté de 15 minutes… quelques minutes d’un plan-séquence unique me suffiront largement (…)
On s’interroge sur la couleur de l’album à venir, rendez-vous compte, le musicien écrit « j’ai besoin qu’il fasse beau » ! Va-t-il revisiter La Macarena ? Va-t-il nous livrer son Sea, Sex and Sun ?… On nous dit dans l’oreillette que cette seconde perspective semble peu réaliste vu que le rockeur loirétain précise qu’il n’a pas forcément besoin de gens à poil. Mais qu’on se le dise, un disque de Matthieu Malon sans histoire de cul n’est pas vraiment un disque de Matthieu Malon.
Serait-ce alors un disque apaisé ?! Un album sans dernier uppercut ?! Celui du sentiment nouveau ?
Quoi qu’il en soit, nous sommes ravis que la messe ne soit pas encore dite.
En attentant de lever le suspens, on s’arme de patience, de caméscopes, smartphones et autres GoPro.
Matthieu Malon a sorti récemment Les Jours Sont Comptés, son album perdu du début des années 2000, mais totalement retrouvé depuis, et défendu par Monopsone.
