Alors qu’on s’interroge pour qui sonne le glas au-delà de ce tumulte émanant de nos villes et de nos campagnes, on ira rechercher la quiétude au creux des notes feutrées de Nils Frahm.
Quelques mois après la parution de son septième album, All Melody (Erased Tapes), qui sera comme d’habitude dénigré par les « prescripteurs » œuvrant sur la toile au moment d’éditer leurs classements de fin d’année (pas assez de stupre et de déchéance, trop de poésie et d’émotivité), l’Allemand a déjà réalisé Encores 1 dès juin, un impeccable EP vinyle 12″ réunissant cinq nouvelles compositions acoustiques jouées au piano et enjolivées par le trop mésestimé Sven Kacirek – on conseille à l’occasion aux oreilles curieuses d’écouter The Kenya Session (Pingipung – 2011).
Dès le 25 janvier 2019, le compositeur-interprète reviendra hanter nos nuits et habiter nos songes avec Encore 2. Il est annoncé que ces quatre nouvelles pièces instrumentales ont eté « enregistrées au travers d’un puits en pierre amplifié trouvé à Majorque« . On a certes un peu de mal à concevoir la chose, mais peu importe : Nils Frahm a juste trouver, une fois encore, le moyen d’abolir la distance et de donner une résonance unique à ces délicates mélopées.
Nils Frahm assurera 3 dates au Trianon (Paris) du 22 au 24 février 2019 (les deux premières sont complètes).