En résidence depuis quelques temps à la Cité internationale des arts, Pauline Drand œuvre au successeur du beau Faits Bleus.
La chanteuse que nous abordâmes jusque là composait à la guitare. C’est au piano désormais qu’elle ouvrage ses chansons. La première d’entre elles, de dentelle et romantique, fut déposée au sein d’une compilation initiée par La Souterraine et nommée Popklore. Souvenez-vous.
Pour la première fois cette chanson, l’une des plus belles entendues cette année, s’échappe de son écrin digital pour retrouver son auteure à l’auditorium de la cité. La jeune femme, toute de noir vêtue, l’interprète bien sûr au piano, un Bösendorfer ½ queue qui la porte à merveille.
On est beaucoup à être fous, mais pas assez encore à portée aux nues cette artiste singulière et exigeante, au charme et à la voix atemporels.
Si vous souhaitez découvrir comment se passe le séjour de l’artiste à la Cité internationale des arts, alors prenez le temps d’écouter ce podcast de Magic (début du reportage à 50e minute).