Rodeo FM, indomptable country du Far East

Rodeo FMPhoto : Michael Glossner

La country music, un univers musical dans lequel il reste facile d’hésiter à mettre un pied ou un orteil et encore plus une oreille. Cependant, certains artistes ont de longue date sublimé l’étiquette pour devenir « plus que de la country » et accéder à un statut qui leur évite les effets dévalorisants d’un style souvent catalogué comme ringard.

Il est certain qu’avec des têtes de gondoles comme Dolly Parton ou toute une clique d’artistes modernes et/ou plus poussiéreux en chapeaux et vestes à franges, ou simplement dotés d’un accent et d’une posture hillbilly à crever les yeux et les tympans,… ça n’aide pas. Sans parler de l’enfer sémantique de ballades amoureuses sirupeuses qui font pales figures par rapport à l’empreinte que peuvent laisser certains story tellings de la catégorie blues… Il faut dès lors bien avouer tout simplement qu’éventuellement, c’est tout simplement un genre qui ne correspond pas à la culture du Vieux continent… même le sirupeux s’y est de longue date trouvé une place bien en vue dans les grands étals sonores.

La country, ses crooners, ses punks, ses mauvais garçons

Et pourtant,… la country donc est un univers, vaste qui plus est, avec ses étoiles, leur face sombre, ses trublions et ses poètes, des vrais, qui n’hésitent pas à verser du côté contestataire et militant, rendant grâce et élégance au songwriting et story telling du genre…

Oui, donc, la country possède ses « vrais » crooners, ses punks, ses mauvais garçons, que le panthéon du « rock » a adopté sans rechigner, en s’abstenant néanmoins simplement de retourner l’étiquette trop souvent, histoire de se préserver.

Ween - 12 Golden Country GreatsLes plus curieux connaissent certainement Ween mais s’empressent moins à citer cet album ovni qu’est 12 Golden Country Greats, qu’il est, il est vrai, difficile de savoir où situer, entre révérence ultime, fin savoir-faire ou semi-clin d’œil ironique… Certainement quelque part au milieu.

Aussi, qui n’est pas accoutumé aux dimensions XXL intouchables de personnages tels que Johnny Cash ou Lee Hazlewood voire des Violent Femmes…. ou à la descendance pop interstellaire des premiers albums de Cake (?). Il est impossible par ailleurs de ne pas parler du « Hellbilly » d’un Hank Williams 3e du nom, petit-fils d’une figure honky tonk incontournable autant pour son répertoire que pour une existence mouvementée qui aurait pu lui valoir les galons de punk avant l’heure.

La diversité des styles et des stars étiquetables country est donc un univers à part mais à part entière, surtout si on y adjoint l’étiquette un brin dévoyée d’Americana qui ressort de ce côté-ci de l’Atlantique comme une forme de country plus noble, respectable ou tout bonnement pop, mais pas au sens étymologique du terme, i.e. populaire, mais bien en tant que synonyme (!?), nous y revoilà, de rock… bref…. qu’elle soit « pop », « rock », « punk » ou autre, la country traverse les voies ferrées, autant qu’elle dépasse les limites de la ville, qu’elle soit Nashville ou autre, tout comme elle a traversé l’océan… pour y retrouver de vagues terres ancestrales celtes et/ou protestantes sur lesquelles il serait presque possible d’y trouver de lointaines origines celtes irlandaises à l’instar de l’Afrique pour le blues.

L’Allemagne, terre de country ?

La country en Europe donc pourquoi pas. Et donc pourquoi pas en Allemagne ? Ce pays, qui au-delà de l’électro et du kraut rock, au-delà de sa science des sections rythmiques, recèle des trésors insoupçonnés et une réelle scène country (si, si, nous dit-on) et qui nous a offert par le passé un premier album incontournable Alligator Soup de Mardi Grass Brass Band (2002) tout comme son excroissance The Mighty Three (2005).

C’est ainsi qu’un beau (?) jour de 2020 arrive sur nos platines dématérialisées, un groupe de country qui écume depuis bientôt dix ans, fêtes de la bière, salles de concerts, vernissages, bas-fonds punks, mariages et enterrements,… entre un esprit festif certain, et, un savoir-faire et un respect du genre évidents. De fait, Rodeo FM a développé au fil des albums une identité propre à convaincre les plus réticents, sans se faire tirer l’oreille.

« Il y a une scène country allemande mais c’est un peu redneck, très traditionnel, chapeaux de cowboys et chorégraphie Line Dance, avoue Pat Carter, leader et fondateur de Rodeo FM. Il y a de l’argent à se faire pour les groupes là-dedans, mais il faut être très traditionnel – ou pire – avoir un son similaire à ce qui sort de Nashville ces jours-ci. Il y a aussi une scène folk, en particulier à Berlin, avec de nombreux songwriters venant du monde entier (…) avec juste une guitare et un micro. Quant à l’Americana, je ne sais pas, il y a quelques groupes en Allemagne, mais je trouve qu’ils ne sont pas trop connectés. En tout cas, nous, nous ne le sommes pas et il n’y a pas beaucoup de public pour cette scène entre country et folk. En ce qui nous concerne, le groupe est essentiellement mon bébé et je le dirige depuis 15 ans.

« Giant Sand m’a époustouflé »

« En fait, j’ai frayé avec différentes scène musicales. J’étais très punk pré-Nirvana de la fin des années 80. Mes cassettes étaient pleines de choses comme comme Hüsker Dü, Black Flag et Dinosaur Jr. J’ai eu deux épiphanies. J’ai vu Giant Sand en 1989 dans un petit club jouer devant 50 personnes en plateau avec Soundgarden. J’y suis allé parce que je connaissais le label de Soundgarden (SST) et je pensais que cela pouvait être amusant. Ils m’ont un peu déçu mais Giant Sand m’a époustouflé. Ils étaient deux à l’époque, juste Howie Gelb et John Convertino. C’est l’un des meilleurs spectacles, sauvage et débridé, que j’ai jamais vu.

« Je les ai vus dans diverses incarnations une vingtaine de fois depuis. Deux ou trois ans plus tard, quelqu’un m’a donné l’album de Johnny Cash à la prison de Folsom et j’ai trouvé ça tellement spirituel, drôle et pas du tout dans la ligne de ce que j’imaginais que la musique country pouvait être. J’ai adoré.

« J’ai aussi vu Johnny Cash dans les années 90, il était hilarant. Un artiste de la vieille école. Quoi qu’il en soit, c’est à ce moment que j’ai commencé à écrire des chansons country et que j’ai commencé à explorer ce genre musical, de Hank Williams à, disons, les Jayhawks ou Whiskeytown. Je pense toujours que c’est une super musique pour écrire, c’est ma principale motivation.

Du premier album en mode legacy intitulé The Other Side of Summer jusqu’au dernier opus en date Upgrade the Truth, à l’horizon musical encore plus vaste, le groupe basé à Berlin est un peu à l’image de ce que représente une capitale. La ville a évolué à l’image d’un Kreuzberg ou Friedrichshain aujourd’hui relativement gentrifiés, les artistes viennent toujours y tenter leur chance, mais l’eau a coulé sous les ponts depuis que Berlin était LA ville où tout se passait sur la scène électro. Elle peine aujourd’hui à rivaliser avec l’attractivité artistique de sa lointaine cousine hambourgeoise dont le Reeperbahn, le festival, agit comme un aimant des regards. Malgré tout, Berlin reste cosmopolite et offre des opportunités, chacun voyant midi à sa porte, en attendant son heure.

« Beaucoup de musiciens sont passés à autre chose »

« En fait, il n’y a pas un seul Berliner dans le groupe et il n’y en a jamais eu, raconte Pat. Pendant 15 ans, nous avons eu des musiciens d’Italie, du Japon, de Macédoine, d’Ukraine et bien sûr d’Allemagne. Quant aux opportunités – jusqu’à il y a quelques années, Berlin était certainement l’une des grandes villes les moins chères d’Europe avec de nombreuses opportunités pour jouer en live. C’était donc comme un aimant pour les artistes et les musiciens. Tout cela change si rapidement que ça peut se voir en temps réel. Même avant que le Covid, le nombre de clubs se réduisait à une vitesse folle.

« Aujourd’hui, il y a un million de groupes en compétition pour jouer et il n’y a jamais eu vraiment beaucoup d’argent à gagner avec les concerts ici… le chapeau ou à l’entrée,… sauf si vous faites des événements privés ou sponsorisés. De plus, les loyers augmentent comme partout, mais plus vite, car Berlin a beaucoup de retard à rattraper et l’a fait au cours des 8 à 10 dernières années. Donc beaucoup de musiciens sont passés à autre chose. Il y a tout simplement trop peu d’argent à gagner. Le gars qui jouait de la guitare solo sur Tired of taming horses, notre précédent album, a déménagé à New York, le dernier guitariste lead qui jouait encore sur la moitié de Upgrade the Truth (le nouvel album) est retourné en Macédoine. Notre bassiste a cinq projets et a joué quelque chose comme 200 concerts en 2019 pour s’en sortir et il a encore un autre travail.

Rodeo FM - Upgrade The Truth
Covert Art – Guillaume Martinez

Des larmes, de la poussière et une abnégation qui n’a d’égale que la passion pour la performance publique… peut-être une autre définition de la musique country ? Sans attendre que le succès ne sonne à la porte, Rodeo FM joue les pèlerins avec sa country alternative en bandoulière pour religion, saisit toutes les occasions de convaincre, même si ça veut dire essentiellement tourner dans le Grand Est plutôt que le Far Ouest. Oublié, dépassé le Check Point Charlie, les trois albums du groupe l’ont mine de rien déjà emmené aux portes de la Russie comme dans le Sud de la France…

« Nous ne sommes malheureusement jamais allés aux États-Unis. Je suppose qu’il y a un plus grand public pour ce genre là-bas, une compétition plus forte aussi, esquisse Pat Carter dans un demi-sourire. Nous avons joué dans toutes sortes d’occasions et bien souvent les gens ne savaient pas ce qu’ils allaient entendre. Il y avait donc l’élément de surprise. Et ce que j’entends très souvent, c’est quelque chose du genre : je n’ai jamais aimé la musique country mais maintenant si. De toutes façons, c’est ce que disent les gens qui m’approchent après un spectacle quand ils aiment, ceux qui ont pensé que c’était de la merde ne diraient probablement pas ça, et ne viendrait de toutes façons pas en parler (sourire). Mais il y a quelque chose de sympa dans cette musique, c’est dansant, c’est organique, c’est amusant et si vous vous souciez d’écouter les paroles, elles ne sont pas complètement stupide (en quelque sorte).

« Le microdrame devient la norme »

Si la galaxie country compte son lot de réactionnaires vaguement conservateurs, souvent plutôt républicains au sens américain du terme, le message reste souvent celui d’une classe pauvre dont les choix politiques se sont encore récemment tristement illustrés par une violente bêtise contestataire, n’importe quel sociologue aurait tôt fait de démontrer que cela n’enlève rien au désespoir et aux injustices vécues par ces classes sociales en elles-mêmes. Mais s’il s’agit de s’amuser tout en pointant du doigt les inégalités, d’écrire des textes qui viennent dénoncer la tromperie du grand capital, les disproportions policières, les reconversions idéologiques météorologiques… il y a malheureusement de quoi faire, que l’on soit aux Etats-Unis, en Europe, ou ailleurs.

Le thème des Printemps des révolutions ou du Printemps des Peuples résonne internationalement, mais n’est pas un sujet réservé au « pays de droits de l’homme » ni à celui du port légal extensif d’armes à feu . C’est ainsi à une période de l’histoire allemande que fait référence le titre « 1848 » qui ouvrait l’album précédent Tired of taming horses, tout comme l’explicite titre Police Officer sur le même album… Sorti en 2019, c’est un petit bijou d’alt-country aux accents acoustiques qui flirtent avec le punk. Bluffant autant que réjouissant, Rodeo FM aligne les portraits et saynètes de lutte des classes avec un sourire en coin et une féroce envie de (faire) danser.

« Est-ce que la country en général est-il un bon vecteur d’agitation politique? s’interroge Patrick. Je pense que n’importe quel genre peut l’être. C’est juste une question de Zeitgeist. Woody Guthrie s’est investi dans la lutte des classes, tout comme Phil Ochs et d’une certaine manière Johnny Cash. A part quand il s’agit de la commercialisation à outrance et sans précédent des produits culturels, au premier rang de laquelle la country de Nashville au cours des 40 dernières années, faire référence à la lutte des classes est en général passé de mode. Le story telling se concentre sur l’individu, le microdrame devient la norme à travers toutes les couches de la société post-moderne.

Iris Dement - Going Down To Sing in Texas« Prenez un gars comme Jason Isbell, probablement l’un des auteurs-compositeurs les plus prolifiques du moment. De ce que j’en perçois – et je ne suis pas super fan, donc oubliez que je l’ai cité … c’est un gars vaguement de gauche qui raconte des histoires de gens pauvres et privés de leurs droits, ceux qui se retrouvent piétinés, mais sans appeler un chat un chat, pas comme Jello Biafra ou Chuck D pointant du doigt Wall Street et Washington. Pas comme Johnny Cash le faisait quand c’était encore une réelle manifestation d’opinion que de jouer dans les prisons et les réserves indiennes. Il y a aujourd’hui plus de distanciation, plus d’évidentes banalités mais je pense qu’une grande partie de ce type de postures tend à se dissoudre en ce moment. Le Zeitgeist évolue à cause de l’immense crise à laquelle nous sommes confrontés et beaucoup de gens se réveillent et pointent à nouveau du doigt les évidentes disparités qui existent entre les classes. Écoutez Iris Dement , Going down to play in Texas, meilleure chanson de 2020 de mon point de vue.

« Le fond de l’air est frais, partout en Europe »

« Donc, avec Rodeo FM, j’essaie de ne pas rester aveugle. J’essaie de faire le lien entre des gars comme Merle Haggard, sur la perspective de la classe ouvrière malgré certaines postures très discutables, Kris Kristofferson pour la narration et l’empathie ainsi qu’Antonio Gramsci pour la conscience des inégalités et de la tromperie des masses par les gouvernements et les grandes entreprises sous couvert de démocratie et de libéralisme bienveillant. C’est un peu le bassin d’influences de mon écriture. J’essaie, attention hein, sans prétention, sourit-il. Je ne prétends pas que ces chansons sont des explications de textes de haut vol, lance-t-il avec un grand sourire. Parfois, j’ai du mal à les garder cohérentes et compréhensibles, s’excuse-t-il.

« Upgrade the Truth », le titre éponyme évoque la manipulation des masses par des vérités mises à jour pour les besoins de groupements capitalistes ou politiques opportunistes. The Devil and the Riot qui ouvre le bal appelle en quelque sorte à éteindre la télé, poser sa carte de crédit/carte de crédit et descendre dans la rue pour faire entendre sa voix sur une note avant tout festive. Ni gilet jaune caricatural et encore moins Trumpiste de bas étage, Promise Land démonte les phrases toute faites et la désinformation, historie d’aider à sentir l’air du temps.

Et le fond de l’air est frais, partout en Europe pour les artistes. Si Berlin n’est pas la terre promise évoquée, loin de se laisser abattre, l’artiste à qui on ne la fera pas à l’envers est amené à se poser les bonnes questions pour trouver des solutions. Ce qui explique aussi qu’il se soit passé entre cinq à six ans entre les deux premiers albums mais que les deux derniers se soient enchaînés à moins de deux ans d’intervalle… de la difficulté d’enchaîner des concerts qui paient et de l’évolution de la consommation de la musique. Dans la même lignée, Tired of Taming Horses affichait 50 minutes au compteur quand Upgrade the Truth est bouclé en demi-heure.

« L’histoire du groupe a longtemps été une lutte pour garder les musiciens motivés et investis. Après avoir enregistré notre premier album, The Other Side of Summer, tout s’est un peu effondré. Un gars est parti, un autre était « trop vieux », puis il y avait des différents musicaux et personnels. A un moment donné, chemin faisant, le projet était à deux doigts d’exploser. En même temps, cet album nous a mis sur la carte, en ce qui concerne la scène berlinoise. J’ai pu établir des connexions avec des musiciens que je n’aurais jamais pu attirer dans mon orbite auparavant. Il n’y avait pas d’argent, mais de belles chansons et un groupe catalogué comme sympa.

« Puis vint le Covid et avec ça le temps de réfléchir à ce que je voulais faire »

« C’est de cette façon que j’ai trouvé la section rythmique qui reste cohérente depuis 2013/14. Ensemble, nous avons expérimenté quelques guitaristes lead, pour la plupart des musiciens de jazz qui avaient un faible pour la country et qui ont contribué à faire évoluer la musique dans une direction différente. C’est comme ça que Tired of Taming Horses s’est fait. Il y a eu quelques tournées, dont une en Ukraine où nous avons fait 5.000 km en une semaine. Super expérience. Upgrade the Truth, le nouvel album, a été enregistré en janvier 2020 en 3 jours où nous avons enregistré 13 chansons. Puis vint le Covid et avec ça le temps de réfléchir à ce que je voulais faire. C’était l’occasion aussi de réfléchir au fonctionnement du marketing musical de nos jours qui n’est pas très orienté album, mais plus tourné vers les singles. J’ai donc décidé de ne sortir que 8 chansons en 2020, 4 en tant que singles plus 4 autres pour l’album, et de les pousser et les commercialiser sur une période plus longue. Le contenu, c’est le mot magique. Nourrir la machine des médias sociaux. Ça nous a aidés à passer l’année sans concert à jouer.

« Nous avons cinq autres chansons et nous ferons un EP (dont quelques singles en préparation) cette année d’ici l’été. Et à ce moment-là, j’espère que j’aurai eu le temps de retourner en studio parce que j’ai la moitié d’un autre album déjà écrit que j’aimerais sortir d’ici la fin de 2021. Nous verrons bien.

Une question que nombre d’artistes se posent effectivement depuis quelques temps et d’autant plus depuis la pandémie… Comment et pourquoi sortir un album ?

« C’est une bonne question. Pour le moment, il n’y a pas d’argent dans la musique. Avant le Covid, je vendais quelques CDs pendant les concerts et je gagnais assez d’argent sur les concerts ou grâce aux gens qui nous embauchaient pour payer au moins un peu les musiciens. Je ne gagne rien avec tout ça, c’est donc essentiellement moi qui paie pour le studio, la publicité et les relations presse, la promotion. J’ai mixé l’album moi-même, je l’ai masterisé via un service en ligne. J’ai tourné et monté la plupart des vidéos moi-même ou avec l’aide d’un ami. Nous ne presserons pas de CDs pour le moment tant que nous ne saurons pas quand et dans quelle mesure nous pourrons à nouveau faire des concerts.

« Donc – tout ça est assez low budget et loin d’être rentable. Mais ça va, ces jours-ci, c’est tout un défi de gérer et de maintenir un groupe et de ce côté c’est au moins un minimum solide.Mon principal objectif est de sortir plus de musique, ça va de ce côté en ce moment et pour l’année à venir, … et de jouer à nouveau en live. Et nous sommes ouverts à toutes les opportunités »

Après écoute en boucle des trois albums, on en reprend allègrement une louche de cette indomptable country. A Woodie Guthrie qui clamait « This Land is Your Land », Rodeo FM répondrait certainement « This Country is My Country »

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