De tout temps, c’est dans les périodes de crise, de doute, de chaos que les artistes sont les plus prolifiques, les plus inspirés et les plus utiles.
L’élection de Trump aux États-Unis est, de ce point de vue, la garantie (la seule ?) de la bonne santé de l’économie musicale américaine (qui n’était pourtant déjà pas loin de la surchauffe !).
Ainsi, ni une ni deux, Woods a réalisé 6 nouvelles chansons entre novembre et janvier 2017 alors que leur 9ème album, City Sun Eater In The River of Light (Woodsist Records) est paru il y a un peu moins d’un an.
Et le premier extrait de ce mini-album, Love Is Love, s’inscrit pleinement dans la continuité de ce dernier album. Il vaut mieux aimer les inflexions afro-pop et les dérapages … reggae. Pour vérifier si les autres morceaux iront fureter dans d’autres directions, comme sur le bien plus recommandable et recommandé With Light And With Love (2014), on pourra prendre le pouls de Woods lors de leur concert à Paris – la Maroquinerie le 27 mars (Route du Rock Session), le 28 Mars à Lyon (L’Epicerie Moderne) ou encore le 5 Avril à Montpellier (Victoire 2).