Compagnon de vie et de route d’Aldous Harding, Marlon Williams est aussi un chanteur racé. Qui sait cueillir ses auditeurs au plus profond d’eux-même, là où ça leur fait du bien. Le troubadour longiligne vient à nouveau de mettre en œuvre cette auguste capacité lors d’une session récente enregistrée chez lui, à Lyttelton.
Arahura est une chanson sublime ne figurant pas sur le premier album du née-zélandais paru l’année dernière (éponyme, Dead Oceans Records). Une chanson qui rendrait dingue Roy Orbison.
Lors de son passage entre les murs du studio The Sitting Room, ce grand bonhomme rend également hommage à Ralph Stanley, musicien de bluesgrass américain disparu le 23 juin dernier.
Arahura signifierait chemin qui mène vers l’aube en Maori.