2021 c’est un peu l’année des retours inattendus. Ce 05 novembre en affiche deux : celui d’un petit groupe suédois dont le nom est un palindrome, ainsi que celui d’une formation irlandaise dont la modestie ne masque pas la délicatesse de son songwriting.
Les Catchers avait ravivé la flamme en 2019 en rééditant Mute, son premier album, via les vénérables Disques du 7e ciel. Bien avant ce reboot, d’autres français eurent la bonne idée d’approcher Dale Grundle en 2006. Le chanteur était alors le maître d’œuvre de The Sleeping Years, projet qui lui permettra de sortir trois EPS et un album, We’re Becoming Islands One By One.
Cette parenthèse semble refermée. Dale a retrouvé Alice Lemon et vient d’entamer le nouveau chapitre d’un beau livre ouvert 25 ans plus tôt, dont les premières phrases sont celles d’un single tout frais et baptisé Something’s Taking Over Me.
Pas d’emphase ici, pas de clin d’œil appuyé à la britpop dont les Catchers furent les plus discrets représentants, mais une chanson subtil et introspective.
Espérons qu’elle soit la première d’une longue série…
Le clip l’accompagnant a été réalisé par James Reed, co-auteur du documentaire oscarisé La Sagesse de la pieuvre.
I leave my house under starlight, trembling to the world.
Shore up your defences, guard against your foes,
There’s black art in the nightfall, silver upon your throat.
And something’s taking over me
For all the world to see.
I got a hunger I can’t feed.
There’s a devil at work in me.
(Oh Lord I never wanted
This black heart,
A tainted bloodline to night trails,
The cruellest moon at work in me)
The forces that act upon me cause me to engage.
I take no comfort from the catch, no pleasure in the chase.
This lifeblood, this lifeblood coursing through my veins.
Free from the code of man, I am his world unmade.
And something’s taking over me
For all the world to see
I got a hunger I can’t feed.
There’s a devil at work in me.
(Oh Lord I never wanted
This black heart,
A tainted bloodline to night trails,
The cruellest moon at work in me).