[Cet article ne spoile que très légèrement]
Disons-le tout de go : une crise sanitaire comme celle qu’ambitionne de décrire Containment nous pend au nez. La série débute à Atlanta dans un des hôpitaux de la ville. Son patient zéro est un syrien sans-papier (tiens donc !) ayant voyagé en loucedé dans la soute d’un avion. La grippe qu’il transporte (à son corps défendant ? pas sûr) est une variante hyper-agressive du virus H5N1. Le pilote pose vite les bases d’un drame qui se jouera d’abord en 13 jours (ça tombe bien, la saison 1 devrait compter 13 épisodes).
C’est The CW (The 100, The Flash, Arrow…) qui propose ce nouveau drama dont le sujet est une situation pas très neuve : le confinement pour cause de fièvre hémorragique. Déjà en 1976, George Pan Cosmatos contraignait les passagers d’un train Genève – Stockholm à un voyage claquemuré et sans retour. Le film catastrophe – gorgé des vedettes de l’époque (dont O. J. Simpson) – s’appelait The Cassandra Crossing.
Le bio-terrorisme, un flic du bon côté de la barrière, un autre du mauvais, une instit, une adolescente enceinte, son petit-ami… sont donc les personnages principaux de cette tragédie Géorgienne à contagion pour laquelle le première épisode anxiogène et à flu tendue fait le job.
Ow, l’instrumental de Stephan Moccio qui le clôt fait penser au Mogwai de la BO des Revenants. Moccio est un quasi inconnu en France. Pourtant, ce compositeur canadien s’est illustré en apposant sa patte sur le Wrecking Ball de Miley Cyrus. Ce n’est évidemment pas là son unique fait d’arme : il fut juré de Canada’s Got Talent et œuvra pour le score de Fifty Shades of Grey.
Ow est extrait de l’album Exposure paru en 2006 via Bijou Records.
