A période particulière, dispositif particulier. Chaque jour, on pioche un disque au hasard dans notre discothèque et on en parle très rapidement de mémoire pour en dire du bien ou du mal, ce qu’il représente pour nous ou pas… si on s’en souvient….
Ouf, je ne suis pas tombé sur mon cd Ciné dancing vol 10…
Comme Radiohead à la fin des années 90 avec OK Computer , Future islands fait partie des groupes qui ont fait basculer mon univers musical. J’ai découvert ce groupe avec l’album In evening air et le fabuleux morceau Inch of dust. C’est une révélation pour moi. Samuel Herring et sa bande font du beau, du magnifique même, sans guitare, avec du kitsch et une boite à rythme.
J’achète une boite à rythme la semaine suivante et mon batteur se retrouve sans emploi… Il ne m’en veut plus. Depuis, il s’en est même acheté une !
Je débute alors deux nouveaux projets musicaux, un projet très personnel Nuit Gaby et un duo Jeff clark’s avec Guillaume qui m’a justement fait découvrir Future Islands. Encore merci à lui.
L’album Singles est plus pop, plus accessible mais survit très bien à l’accumulation des écoutes. Au volant d’un combi en été, Seasons, Light house et A dream of you and me font des merveilles.
Beaucoup d’albums prennent sens sur la route. Singles est taillé pour et a été la bande son de mon été 2014. Je ne dis pas qu’il ne le sera pas l’été prochain. Le vinyl décore mon studio mais le CD est dans ma boîte à gants.
Charly, auteur de ce texte, opère au sein de Nuit Gaby et de Jeff Clarck’s