On se souvient qu’à la sortie d’Apollo 21, premier extrait du précédent album Bambi Galaxy en 2013, la sensation avait été un peu la même : troquez juste l’habit de lumière retro-futuriste pour un authentique bleu de chauffe et l’univers fin-du-monde pour celui des Garden-Party, titre du prochain album de Florent Marchet à paraitre au printemps. Cette sensation à la découverte de De Justesse, ce nouveau titre, c’est celle qu’une production qui semble forcer le trait, encombrante, ne rendant pas complétement hommage au talent de mélodiste du berrichon que l’on entrevoit en introduction de morceau ou sur une magnifique version dépouillée dévoilée il y a quelques jours. Il faudra donc attendre quelques semaines pour voir si Garden-Party, composé dans un univers intime et confiné parviendra, comme son prédécesseur, à s’imposer malgré tout sur la durée et dans la cohérence qu’un disque qui se développera comme souvent autour d’une thématique centrale.
Réalisé par Aurélien Ferré, le clip est une collaboration avec le désormais fameux Anonymous Project de Lee Schulman, le réalisateur britannique installé à Paris et dont l’objectif est de valoriser les photos de négatifs couleurs des années 1950 à aujourd’hui et à travers elles, d’inventorier notre mémoire collective. Un univers qui sied à merveille à celui de Florent Marchet et de cette chanson en particulier, articulée autour des souvenirs de l’enfance, mais ceux qui font des parents les êtres les plus inquiets au monde, à l’affut du moindre danger guettant leur progéniture.
Piano/voix, la colonne vertébrale du futur disque se décline pour quelques dates encore en un avant-tour solo avant une vraie tournée au 2ème semestre.
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