On ne s’ennuie jamais au Mans : entre le Lézard Bar et Radio Alpa (où discuter rock avec Vertiges Delphine est toujours gratifiant), entre un cousinage avec Le Manque (qui siège pas très loin) et une visite à la librairie Bulle, le retour parisien se fait souvent à contrecœur. La prochaine fois que l’on partira saluer les Manceaux et les Mancelles, il faudra rencontrer le duo officiant sous l’appellatif NadjaNoise. Tout simplement pour leur dire à quel point on adore ce deuxième EP, Moonlight Lemon.
Entre Jeremy Jay et Interpol, bercés de légères rasades krautrock et sous le patronage The Cure, les titres proposés distillent une pop farouchement addictive, surréaliste et universelle. Nuclear Kisses dut par exemple s’écouter deux fois d’affilée tant son évidence mélodique rendit accro.
Ces jours-ci, NadjaNoise édite une vidéo illustrant leur titre éponyme. Ainsi donc, les plus beaux rêves alimentent la plus belle pop. Le major Tom et le Capitaine Achab doivent être aux anges, à cette heure…