Bienvenue au 22 rue Vanderschrick ! les locataires habituels (les Dust Dealers) accompagnés de Tedji nous reçoivent pour six titres de hautes volées.
Voici Le Contexte : Tedji est au micro, Oldy Clap aux machines et DJ Skandal aux platines. Trio qui n’en est pas à son coup d’essai. Nonobstant leurs passés respectifs, déjà en 2015 avec Amour, Alcool et Contraception, il avait sorti un album solide et personnel sortant des clichés égotistes et vides du genre.
Revenons au 22 Rue Vanderschrick (adresse du shop bruxellois pour vinyles addicts des Dust Dealers), à ses six titres rythmés qui viennent dépoussiérer les oreilles. Les productions d’Oldy Clap aux accents teintés essentiellement jazzy et funky semblent, pour paraphraser Tedji , bloquées avant « 1990 » (qui se lit Mille Neuf Cent Nonante bien sûr). Des premières aux dernières secondes, on se surprend à s’exclamer Zut et flûte tellement le son est bon Dans les 2 Speakers. La tête dodeline mécaniquement et les lèvres sourient aux punchlines de Tedji (« Je tiens un peu d’ mon père, un peu d’ma mère et beaucoup du miracle »). Sans être conscient, les textes sont inspirés et remplis de dérision permettant d’amplifier le côté à la cool que porte ce projet. La forteresse devient IIImprenables quand Tedji se voit rejoint par ses acolytes d’Oligarshiiit (Enz & Doods) pour une dégustation rapologique qui vire au partage (du micro) de la frangipane cher aux oligarques. Si vous n’êtes toujours pas persuadé, la dextérité de DJ Skandal permet, entre autres, la présence de Charles Aznavour, Julien Lepers et Stéphane Thebaut, soit trois excellentes raisons supplémentaires d’aller écouter et réécouter 22 Rue Vanderschrick, non ?
