Lancée en 1991 au sein de Thee Headcoatees, un side project de Billy Childish et de ses Headcoats, la britannique, vivant depuis 20 ou 30 ans désormais aux Etats-Unis, Holly Golightly a signé en 1995 un premier album solo, suivi d’une bonne douzaine d’autres (dont plusieurs au sein du groupe The Brokeoffs) qui ont balayé un spectre musical assez large mais tout de même facilement identifiable entre rock des origines (blues, country) et pop harmonieuse à la Burt Bacharach/Nancy Sinatra, posant sa voix parfois pour des groupes plus tendus ou grunge comme… Mudhoney.
Ce qui caractérise Holly Golightly, c’est son style, sa voix, sa capacité à mettre son énergie, son allant et son timbre de voix au service d’originaux comme de reprises… qu’elle a souvent jolies, à l’image de ses covers de Rocket From The Crypt, de Lee Hazlewood ou Ike Turner.
Son nouvel album sort le 17 octobre et s’appelle Look Like Trouble. Il sort chez les excellents Damaged Goods (label qui accueille également Childish) et mêle cette fois-ci chansons sombres et chansons plus engageantes. Le premier single Black Tongue se situe quelque part entre les deux, fonctionnant comme un généreux sortilège, envoûtant et inspirant.

