Soft Kill : hier, aujourd’hui, maintenant et pour toujours

Soft Kill - Sky EPIl faut ne pas rater cette fois-ci l’occasion de produire un humble erratum.

En ce début janvier 2021, Soft Kill vient de mettre en ligne Sky Ep, disponible via son Bandcamp comme de coutume pour ce groupe qui s’est affranchi des intermédiaires depuis longtemps et ainsi mieux faire fructifier son importante « fan base ».

Au-delà de ce single, c’est surtout l’opportunité de dire ô combien Dead Kids R.I.P. City (Cercle Social Records) disponible depuis novembre 2020 et déjà réédité 3 (!!) fois en seulement quelques mois, devrait être l’un des albums les plus marquants de cette période au cours de laquelle la musique occupe une place encore plus grande que d’habitude. Oui, on aurait pu porter ce disque aux nues lorsqu’il est paru – il aurait suffi pour cela de ne pas rater les précommandes. Oui, depuis qu’on les a enfin découvertes, ces douze chansons nous secouent et nous étreignent à chaque écoute – et pour que le venin fasse son effet, il faut un peu de temps. Oui, on n’a pas immédiatement perçu le chemin parcouru par le groupe de Portland depuis Saviour (Profound Lore Records – 2018) – pourtant, on avait bien pointé l’évolution du groupe qui, progressivement, ralentissait le rythme et espaçait les coups de butoirs pour révéler ses fêlures. D’ailleurs, on aurait dû se fier à la participation d’Adam Klopp de Choir Boy (top of the dark 2020) et Tamaryn. Les excuses sont inutiles quant à notre retard à l’allumage et ils s’en contrefichent d’ailleurs, les plans de comm’ étant le cadet de leur souci. Le fait est que Soft Kill a réalisé un album majeur, de ceux – rares – qui s’imposent dans la durée pour être notre bande-son du quotidien et qui justifie le choix du nom de ce site et de son slogan.

On renverra donc tout un chacun à la découverte de Dead Kids R.I.P. City, dont le niveau « moyen » atteint des sommets autrement plus vertigineux que ce Sky, certes réussi mais qui semble n’être qu’une chute de studio inachevée. En face B (même si on n’a toujours pas compris comment on change de face sur un single en streaming), le trio livre une reprise de Tomorrows Gone, originellement composé par le producteur israélien Charlie Megira (non référencé par ici).

Si ce EP reste donc anecdotique (contrairement à Memory Loss divulgué à l’été 2020), cela ne va pas nous faire regretter la tatouage Soft Kill à l’intérieur de l’avant-bras gauche (côté cœur, bien évidemment).

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