Depuis qu’il travaille en France, l’Israéline Magon nous a surpris en groupe puis en solo. Après son Out in the Dark en 2019 qu’on avait pas spécialement aimé, puis Hour After Hour en début d’année, le voici de reretour à un rythme effréné avec un troisième album solo, In the Blue, qu’on n’avait pas vu venir. Le LP est sorti début décembre et on n’a pas encore pris le temps de l’écouter en entier. In The Blue est influencé par la naissance du premier enfant du chanteur, une petite fille nommée Jackie, qui, selon la déclaration d’intention, a adouci la formule électrique influencée par le Velvet et les Pixies du chanteur et musicien.
Plus doux, plus spirituel et quasi mystique, In The Blue se présente à nous avec un extrait, Egyptian Music, qui donne une bonne idée du très haut niveau pop auquel Magon peut se hisser. Le morceau repose sur un tempo ralenti, adopte une démarche chaloupée qui rappelle effectivement la pop égyptienne, et propose une mélodie assez sublime et totalement décontractée qui apaise et berce l’âme. Le texte est intelligent, adolescent et amoureux :
« Hey Chip / It’s the middle of the night/ Can we skip school tomorrow/ And stay home and do stuff? / You turned your back to me/ Hoping for a hug/ I missed you so much love / So happy you came back »
L’invitation à faire l’école buissonnière ne se refuse pas. On plane avec Magon en rêvant de voyages en Orient, d’embrassades et de la chaleur du soleil sur notre peau. In The Blue parle de l’océan, de la nature. Il pourrait bien constituer l’un des sommets de l’oeuvre du groupe.
Crédit photo : Copyright © Howlin’ Banana Records 2021
