On va danser pour Calypso Valois

Calyso Valois - Danse pour moiIl y a quelques semaines, à l’évocation du premier single d’une jeune bretonne très prometteuse, Championne, on appelait de nos vœux un retour sur le devant de la scène d’une Calypso Valois dont le premier album tout à fait réussi nous avait carrément emporté dans son univers pop et mutin. Cette « fille de… » n’avait aucun mal à se faire un nom (merci papa d’avoir de ton existence artistique utilisé un pseudo) ni un prénom (merci maman pour ce tube des années 1980 qui sonne dorénavant comme un joli clin d’œil) et mettait en avant de belles qualités, génétiques certainement, d’écriture et d’interprétation qui la rapprochaient d’une version féminine de l’ami de toujours de la famille, parrain musical et bien plus encore, Étienne Daho ou, sur les mêmes branches de l’arbre généalogique artistique, des filles de la famille Birkin, Charlotte et Lou.

Avec Danse Pour Moi, premier extrait d’un second album dont on ne sait pour le moment pas grand-chose à part qu’il sortira sur Kwaidan Records, Calypso Valois confirme cette longue filiation avec un morceau complétement entichant bénéficiant d’une production XXL signée de quelques uns des plus grands noms français du genre : Yan Wagner à la réalisation, Yuksek au mix et le quasi vétéran de la touchefrançaise Alex Gopher au mastering. Profs d’exception pour une masterclass électro-pop bourrée de basses dantesques et d’arrangements soyeux et ultra-efficaces (cette intro de synthés rétro-futuristes….) soulignés par quelques jolies notes de piano discrètes mais sacrément belles. Tout comme l’est la voix de Calypso Valois, à la fois unique, affirmée et encore plus charmante quand elle va flirter avec les limites dans les aigus.

Dans la vidéo de Nicolas Medy qui reprend les codes d’un univers déjà bien affirmé sur les vidéos des singles issus de Cannibale, Calypso arrête de danser pour contempler les autres, derrière la vitre teintée d’un peep-show à l’ambiance seventies. Les corps en mouvements lancinants se jouent des genres pour explorer une sensualité contrainte qui s’achève en étreinte. Pas dis quand même que l’on ait trop l’occasion de danser pour elle mais sur son petit tube hivernal pour réveillon torride, pourquoi pas.

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