Le bluesman shaman et guitariste chanteur Youri Defrance reviendra d’ici la fin de l’année avec un nouvel album baptisé Ley Lines Blues. La particularité de ce nouveau disque, c’est qu’il sera intégralement enregistré à l’occasion de deux soirées live, les 13 et 27 novembre 2023, organisées au Mont Lozère, endroit magique et plein d’énergie de la forêt Gabale, où le chanteur a installé son Dôme, une sorte de tente élaborée et durable qui lui permet d’accueillir son art dans un cadre mobile, envoûtant et exceptionnel. Entre la Bretagne où il opère souvent et les Cévennes dont le Mont Lozère constitue le point culminant, le chanteur affectionne les points géographiques où les forces telluriques se rencontrent et où les époques fusionnent.
Le nombre de places est limité (une trentaine) et pourrait attirer les convoitises des amateurs de musique éternelle qui ont pu croiser déjà la route du bonhomme, à travers ses albums, ses mots ou ses photos. Retiré progressivement des réseaux sociaux, pour des raisons éthiques, la communication de Youri Defrance s’est faite plus souterraine ces dernières années, ajoutant encore du mystère à son parcours atypique. On peut se renseigner sur l’événement et sur les dates qui sont d’ores-et-déjà calées en 2024 sur le site du Wigwam. Il est possible que les conditions météorologiques soient un peu rudes à cette époque de l’année dans ce coin là, mais l’expérience en vaudra forcément la chandelle. L’équipe du Wigwam propose des hébergements locaux et d’autres dispositions sur mesure pour les spectateurs/explorateurs de sorte qu’aucun ne se fasse manger par les loups et puisse apprécier la soirée comme il se doit.
A l’heure où beaucoup s’interrogent sur la transformation des formes musicales, Youri Defrance flatte l’art éphémère, l’instant présent et l’émotion que la mémoire conservera pour toujours.
Lire aussi :
Youri Defrance / Ley Lines Blues – Wigwam Live Mt Lozère
Youri Defrance : la liberté absolue contre la Covid
Youri Defrance / Wigwam Moon Wolf – Hadean Live
Youri Defrance / Blue water
Youri Defrance…. Guitariste chanteur, on est d’accord, pas mauvais d’ailleurs.
S’auto-proclame chaman mais ne l’est pas. Personnage égocentrique, limite désagréable, contradictoire, et non bienveillant.
Se prend pour se qu’il n’est pas.
A fuir!
Hey, t’aime bien manger du « Justin Bridou », le cochon…
-Sunburnsout- n’est pas un site d’avis Google client de magasin de lithothérapie.
c’est bien de juger le loup mais c’est pas pour nous ! oui, même pas peur du loup ! sa présence de prédateur, permet de faire repousser les fleurs au bord des rivières…
J’écoute la musique de Youri depuis son album « The corridor », découvert sur un bel article des inrocks en 2011 & son dernier Opus est un triomphe, sans aucun doute aligné à son chamanisme ! Ces notes blanches tâchées de noire (comme la couleur de son loup), nous trans-porte dans les mondes sans frontière du passé, du présent, du futur… je n’ai pas encore posé mes pieds dans son Wigwam mais je viens de réserver ma place dans les Monts D’ Arrée en Finistère !!! Terre des morts, ça va pulser !
Zut alors, si le soleil quitte ces bords !
Fuis, clair déluge ! Voici l’ombre des routes.
Dans les saules, dans la vieille cour d’honneur,
L’orage d’abord jette ses larges gouttes.
Ô cent agneaux, de l’idylle soldats blonds,
Des aqueducs, des bruyères amaigries,
Fuyez ! plaine, déserts, prairie, horizons
Sont à la toilette rouge de l’orage !
Chien noir, brun pasteur dont le manteau s’engouffre,
Fuyez l’heure des éclairs supérieurs ;
Blond troupeau, quand voici nager ombre et soufre,
Tâchez de descendre à des retraits meilleurs.
Mais moi, Seigneur ! voici que mon esprit vole,
Après les cieux glacés de rouge, sous les
Nuages célestes qui courent et volent
Sur cent Solognes longues comme un railway.
Voilà mille loups, mille graines sauvages
Qu’emporte, non sans aimer les liserons,
Cette religieuse après-midi d’orage
Sur l’Europe ancienne où cent hordes iront !
Après, le clair de lune ! partout la lande,
Rougis et leurs fronts aux cieux noirs, les guerriers
Chevauchent lentement leurs pâles coursiers !
Les cailloux sonnent sous cette fière bande !
– Et verrai-je le bois jaune et le val clair,
L’Epouse aux yeux bleus, l’homme au front rouge, ô Gaule,
Et le blanc Agneau Pascal, à leurs pieds chers,
– Michel et Christine, – et Christ ! – fin de l’Idylle.